" />
Nous n’avons aucune préférence pour les brèves dites "politiques" qui ne s’opposent aux brèves "sociales" que pour les chantres de l’avant-garde. Nous reprenons ici ces deux catégories pour être clairs, sans les partager pour autant : la guerre sociale n’a besoin ni de sigles ni de communiqués pour exister quotidiennement et n’attend pas les projecteurs médiatiques. Les secondes demandent cependant un dépouillement régulier des journaux, notamment locaux, ou bien des témoignages directs. Elles sont donc moins nombreuses.
Une dernière précision : les journaux étant la voix des flics, les notices sourcées d’eux sont à prendre avec précaution.
NB : sauf mention contraire, les traductions et synthèses seront anonymes, appartenant donc à tous. Si nous mettons un lien, ce sera donc uniquement vers la langue d’origine du texte.
Freiburg (Allemagne) : Graffiti en solidarité avec des compagnons inculpés
Linksunten, traduit par contrainfo le 22.05.2012
Des graffitis ont été inscrits près de la station Pressehaus, dans la ville de Freiburg-im-Breisgau, en solidarité avec des compagnons et compagnes poursuivis et/ou emprisonnés, en France, au Danemark et partout dans le monde.
Les murs de la station sont désormais décorés, notamment avec le slogan suivant : “Solidarité avec with Isa, Juan, Damien, Ivan, Fari[d], Bruno et les cinq camarades de Copenhague ! Notre combat n’est pas du terrorisme ! Luttons contre les lois ! (A)”.
Nos pensées vont entièrement vers nos amis qui font face à un procès sous des accusations de terrorisme. Malgré la criminalisation croissante contre le mouvement anarchiste, la volonté de changement reste sans limites. De la rage contre la domination et de l’amour pour la liberté, voilà les motivations des luttes passées, présentes et à venir.
Pour la liberté et pour l’anarchie,
à bas la hiérarchie !